Comment dépasser la peur de l'échec ?
«La chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé. » Socrate
Avancer dans la vie, c’est aussi échouer… et l’accepter car cela fait partie du parcours. Les erreurs perçues ne sont-elles pas que des apprentissages ?
Le brouhaha persistant de notre mental sème des doutes dans notre esprit sur ce qui est bon ou mauvais pour nous, sur les choix que nous devons opérer.
Sans cesse, nous luttons pour faire jaillir au milieu de toutes nos pensées LA solution, espérant ne pas nous tromper.
Une pression pour ne surtout pas échouer…
Cela peut nous figer dans l’action, nous laisser sur le quai, ne jamais oser.
Tout comme elle peut nous faire manquer l’essentiel, celui de ne pas regarder au bon endroit.
De nombreuses peurs nous dominent, telles la peur du regard des autres, de leurs avis, critiques, la peur de nous sentir nul.le, pas à la hauteur. Tout comme des croyances que que l’on ne mérite pas, que de toute façon c’est voué à l’échec.
Il y a tant de peurs…
Dans notre société française, l’échec est très mal considérée, on se sent pointé du doigt, jugé inapte, mais regardez aux Etats-Unis, il est accepté, reconnu et même préférable.
Les recruteurs aiment voir des CV bien remplis d’expériences mêmes si elles ne sont pas bénéfiques. Car celui qui échoue a essayé, il a été dans l’action et il vaut mieux se tromper que de rester passif.
Malgré cela, il y a des attentes de toute part autour de nous, des timings qui nous sont imposés et que l’on s’impose à notre insu, toujours plus vite et plus haut.
Comment dépasser cette peur de l’échec ?
Il est important de changer nos croyances et de prendre connaissance de nos peurs.
Faire ce travail introspectif de comprendre ce qui se joue en nous, de nous rencontrer en profondeur pour mieux percevoir que certaines croyances et peurs sont des freins non légitimes.
Cela peut se faire seul.e ou accompagné.e si cette peur est vraiment ancrée au plus profond de vous.
Sachez que lorsque l’on sent l’envie irrésistible d’aller dans une direction du plus profond de nos tripes, c’est que c’est juste. Même si le mental (piloté par vos peurs) nous dira le contraire.
Se faire confiance et se déculpabiliser si l’on se trompe, car c’était probablement un passage permettant d’en ressortir une compréhension, voir un tas d’autres situations bénéfiques pour soi.
L’erreur est apprenante et le chemin se poursuit. Ne pas voir la voir comme un échec insurmontable et honteux.
Sortir de sa zone du connu pour explorer ce qui se trouve aux frontières et plus au-delà.
Apprendre, c’est faire des petits pas, s’autoriser à l’erreur, se relever, essayer encore, grandir pour mieux recommencer.
Chaque perception d’erreur fait partie du plan pour avancer plus étoffé.
Nous n’avons pas appris à marcher en une seule tentative alors laissons-nous du temps pour expérimenter même si le résultat n’est pas concluant comme on le souhaiterait. Soyons indulgent envers nous-même et patient.
Et surtout, arrêtons de croire que nous sommes définis par ce que nous faisons ou ce que nous avons. Nous sommes.
Notre mental ne sait pas, il lui manque un ingrédient essentiel… la base de tout… situé là au plus profond de notre coeur. L’impulsion de notre petite voix intérieure qui se fait souvent étouffée par nos peurs et les « oui mais » du mental.
La vie nous demande avant tout d’être pour ensuite mettre en oeuvre et non pas rester statique à attendre que tout ne vienne car ça ne viendra pas comme notre mental le souhaite.
Et souvent on se bat pour répondre aux besoins de notre mental, de notre égo mais est-ce que cela correspond réellement à nos aspirations profondes ?
Il est important d’enseigner cela à nos enfants également, de leur montrer cet axe, de leur permettre de se détendre, de lâcher cette pression qui ne fait que donner du stress dès le plus jeune âge.